Comment identifier un agresseur dans le cas de violences sexuelles ?
Pas simple, d’endiguer ce fléau et protéger ces dizaines de milliers d’enfants victimes tous les jours.
L’agresseur quel qu’il soit homme, femme ou enfant n’a pas l’inscription « VIOLEUR » gravée sur son front.
Cette personne peut se dévoiler sous diverses formes.
• Elle est un agresseur sexuel qui utilise n’importe lequel des leviers pour agresser une victime (homme femme enfant bébé) à des degrés divers.
Harcèlement, brimades, chantage, voyeurisme, exhibitionnisme, agression physique
• Un délinquant sexuel déjà jugé et donc récidiviste
• Un prédateur qui ne passe pas encore à l’acte mais rode auprès de personnes innocente en état de faiblesse (affective ou physique). C’est une personne en qui la victime place sa confiance et qui exerce un certain degrés d’autorité (professeur – animateur – un parent – professionnel de la santé)
• Le cyberagresseur, caché derrière son ordinateur il fait subir différents types de violences à sa victime. Il incite un public à le suivre. Son besoin d’audience le pousse à exhiber ses trophées, images photos et vidéos sur divers réseaux. Il provoque une montée dans la violence, réaction en chaîne avec l’apport de nouveaux prédateurs dans la dynamique agresseur/victime
• Le pédophile ou pédocriminel qui cible des enfants prépubères
Où trouve t-on le plus souvent ce type d’agresseur ?
C’est quelqu’un majoritairement dans l’entourage de la victime.
L’agresseur est dans la famille dans 80% des cas d’inceste intra familiale et péri- familiale.
L’agresseur peut être un homme majeur ou mineur.
Et même si c’est dur à attendre, l’agresseur se conjugue au féminin.
L’agresseur peut être, une femme majeure ou mineure et donc sa propre mère, sa grand-mère, sa sœur ou sa cousine.
Vous l’aurez compris le profil d’un agresseur est complexe et très hétéroclite.
En revanche une chose est certaine, ce besoin de destruction à fait son lit dans un contexte de très grandes violences pendant son enfance (petite enfance). Très souvent avant d’être un agresseur, il a lui-même été victime, de violences physiques verbales et/ou sexuelles.
C’est son besoin de contrôle et un très fort désir de pouvoir qui motive l’agresseur et non sa libido
Il reproduit ce qu’il a subit. Il tue l’innocence, son innocence perdue. Sa violence interne trouve son chemin.
Attention, cela n’excuse en rien l’horreur des faits.
C’est à l’adulte que vous êtes de rester vigilant face à votre entourage. Protégez vos enfants avec un cadre référent sain protecteur et apaisé. Où chacun à son espace et garde le droit au respect de sa personne son mentale et son intimité
Écoutez l’enfant s’il vous signale des violences ou des atteintes dans son périmètre de sécurité ou son intimité.
• un professeur qui va trop loin et qu’il l’humilie un peu trop souvent.
• un élève qui sous n’importe quel prétexte à besoin de l’accompagner un copain faire pipi et par curiosité demande à toucher son sexe
• un grand père qui souhaite apprendre la vie à sa petite fille et lui montre la chose
• vous qui rentrez dans la salle de bain par inadvertance sans faire d’excuses parce que vous n’y avez rien vu de mal
• Une mère qui sollicite l’enfant pour lui prodiguer un massage alors que l’enfant n’est pas demandeur de ce type d’affection. Elle entretien et alimente peut être sans le savoir un espace érotique, très perturbant pour l’évolution de son enfant.
Toutes ces petites actions, une fois associées rendront opaque la perception de ses droits et le respect dû à sa personne. Il est habitué d’être malmené, trop de limités aisément franchies. Il perdra sa vigilance. Son corps deviendra un objet pour satisfaire l’autre, avant lui-même.
L’enfant doit pouvoir enregistrer que son intimité est protégé et n’est en aucun jeté à la vue de tous.
La meilleure des précautions reste et restera la PREVENTION.pour de plus amples informations sur le sujet des violences sexuelles
je vous conseille l’association SVS stop aux violences sexuelles